Avis POS Centre militaire Härebierg 21 septembre 2018
le plan d’occupation du sol « Centre militaire Härebierg »
Avis POS Centre militaire Härebierg 21 septembre 2018
Le CSAT est d’avis que les besoins du centre militaire « Härebierg » à Diekirch présentent un intérêt national incontestable.
Le projet prévoit de définir dans un plan d’occupation du sol les délimitations de l’enceinte militaire en y distinguant deux zones, à savoir la zone MIL 1 et la zone MIL 2.
Le CSAT salue cette distinction des zones. En effet, la première zone est destinée à accueillir des constructions, dont pour la majeure partie les constructions existantes, ainsi que de nouveaux bâtiments s’inscrivant dans le projet de modernisation de la caserne. Pour le CSAT, cette zone constructible a plutôt la fonction de « régulariser » en quelque sorte la situation existante par rapport au PAG de la commune de Diekirch tout en arrêtant avec précision où les bâtiments d’extension peuvent être autorisés.
En outre, le CSAT accueille favorablement également le fait que les limitations relatives à la hauteur et au degré d’occupation du sol assurent une bonne intégration urbanistique et paysagère.
Le CSAT salue également l’instauration de la zone MIL 2 qui restera principalement inconstructible sauf à permettre de petites installations destinées à des exercices militaires, ce qui constitue une protection élevée pour l’ensemble forestier présent sur le site. Dans cet ordre d’idées, le CSAT salue encore l’indication d’une zone superposée informant sur la présence de biotopes au sens de l’article 17 de la loi du 19 janvier 2004 concernant la protection de la nature. En effet, même s’il ne s’agit d’une zone purement indicative étant donné que la loi précitée produit ses effets indépendamment du POS sous revue, le fait de le retenir également dans ce dernier augmente le degré de protection des biotopes présents par rapport à des modifications éventuelles au futur.
Enfin, le CSAT approuve le projet de POS « Centre militaire Härebierg » mais se pose encore la question si d’autres sites avec des infrastructures à usage militaire du pays ne devraient pas également être arrêtées, voire être « régularisées » par un plan d’occupation du sol.